Soyons honnêtes d’emblée : il n’est pas nécessaire de parler anglais dans les métiers liés à la fabrication, l’entretien et le commerce de chaussures…

Le client étranger n’a qu’à connaître la marque s’il veut acheter.

Pour essayer un modèle, il lui suffit de le pointer du doigt.

Pour trouver la pointure qui s’adapte à son pied, on peut communiquer à l’aide des mains si jamais very big et very small ne suffisent pas.

Il pourrait bénéficier d’une détaxe ? On peut le lui expliquer grâce à un dessin ou à l’aide du téléphone.

Au pire des cas, on peut toujours faire appel à un collègue qui baragouine l’anglais moins mal, si jamais il n’est pas absent.

Il finit par s’en aller sans rien avoir acheté ? Votre boîte ne fera pas faillite à cause de cela.

Enfin, heureusement, on peut vivre sans comprendre les anglicismes quotidiens ; sans être au courant de ce qui se fait dans le métier au-delà de nos frontières ; sans connaître les attentes d’une clientèle de plus en plus mondialisée ; et, bien sûr, sans entrer en contact et négocier avec des fournisseurs ou des distributeurs étrangers.

Autrement dit, comme bien d’autres domaines professionnels, la fabrication, l’entretien et le commerce de chaussures peuvent difficilement se passer entièrement de l’anglais.

Mais ils y ont tout à gagner, que ce soit pour accueillir, conseiller et fidéliser la clientèle, comprendre ce qui se passe dans le secteur et développer leur activité en France même et à l’étranger, entre autres.

En fonction de vos ambitions, en somme, l’anglais dans la fabrication, l’entretien et le commerce de chaussures s’avère utile, si ce n’est indispensable.